vendredi 22 janvier 2016

Éoliennes, le bail emphytéotique, ce que les propriétaires doivent savoir ...


« Installer une éolienne, ce n’est pas planter un arbre » 

 Les choses sont bien plus complexes.et des questions se posent

À qui appartient le terrain ? Dans quelle catégorie est-il classé ? Quel devenir pour les champs éoliens dans 15-20 ans ? Qui aura la charge de les démonter in fine ? L’intérêt économique au bout de l’opération ? Quelle importance écologique justifie de tels bouleversements ?

Pourquoi tant d'attrait pour les éoliennes?


Face à la baisse du revenu des agriculteurs, les promoteurs de projets éoliens promettent des milliers d’euros pour obtenir les signatures préalables et indispensables à tout projet. Les maires et propriétaires fonciers sont contactés en premier, au tout début du projet. On met en avant l’aspect écologique de l’éolien, soi-disant «absolument indispensable face au réchauffement climatique». La somme d’argent proposée à un propriétaire foncier pour louer un emplacement est, en Vendée pour une éolienne industrielle récente, de 6 000 € brut en moyenne par an. Face aux difficultés des filières agricoles, il devient urgent pour chaque agriculteur de trouver rapidement une compensation. Quelle aubaine de se voir proposer une ou plusieurs éoliennes sur ses terres ! Cette situation de privilégié, mise en avant par tous les promoteurs, incite les deux parties à un devoir de réserve réciproque, car il n’y aura pas une éolienne pour chaque agriculteur ! 

Que cache un contrat éolien ? 
La surface occupée par une éolienne, 1.000 m2 environ reclassée en foncier bâti et fiscalisée comme tel, fait l’objet d’une nouvelle parcelle cadastrale classée en établissement industriel. Les frais de géomètre et d’enregistrement sont dans la plupart des cas pris en charge par le promoteur. Le chemin nécessaire pour la construction d’une éolienne: Largeur, 6 m stabilisés, 10 m dans les virages, sans compter les talus en cas de pente, et l’emplacement de l’éolienne représentent des surfaces importantes prises sur les terres agricoles qui devront être déduites de la surface déclarée pour les primes annuelles (DPU, ICHN, etc.). Les loyers perçus sont soumis à l’impôt notamment la CSG et la CRDS. Leur incidence sur l’impôt sur le revenu, variable selon les situations, ne saurait être ignorée. Mais la vraie question est passée sous silence. Une éolienne a une durée de vie annoncée par tous de vingt ans. 

Alors, à qui appartient l’éolienne en fin de vie ? Le contrat liant le propriétaire terrien et le promoteur s’appuie sur la signature d’une promesse de bail à construction. Tout d’abord, la notion de promesse de bail, trompeuse, ne doit pas faire méconnaître le côté irréversible de la signature, une promesse de bail a valeur de bail. 

À l’issue du bail, l’éolienne (ou ce qu’il en reste) devient propriété du propriétaire terrien.
Le bail à construction engage le promoteur à maintenir en état d’entretien la construction pendant la seule durée du bail. À son expiration, le propriétaire terrien, devient, sauf convention contraire, propriétaire de la construction. Ainsi, comme pour un bail agricole, lorsque celui-ci arrive à échéance et que le fermier a construit un bâtiment sur les terres du propriétaire, le bâtiment revient au propriétaire. Dans une vingtaine d’années, toutes les éoliennes appartiendront donc en fin de bail aux propriétaires fonciers signataires.

Quand les contrats de rachat obligatoire de l’électricité éolienne par EDF, 15 ans garantis par l’État expireront, des éoliennes seront abandonnées pour non rentabilité par les promoteurs. Dès aujourd’hui, ces mêmes promoteurs prévoyants incluent dans les contrats une clause de rupture de bail si EDF se désengage. En effet les coûts d’entretien devenant insupportables, la maintenance ne sera plus assurée et l’on risque de voir bon nombre d’éoliennes définitivement à l’arrêt. Même sous maintenance les éoliennes tombent en panne.

Avis aux propriétaires démarchés par les promoteurs de l’éolien industriel

Dans le cas d’implantation d’éoliennes, le propriétaire du champ dans lequel elles seront implantées doit signer un bail emphytéotique d’une durée de plus de 19 ans (pouvant aller jusqu’à 25 ans ou plus, sachant qu’au bout de 15 ans, l’éolienne ne sera plus exploitée). La particularité de ce type de bail est qu’il est cessible et nantissable, c’est-à-dire qu’il peut être apporté en caution garantie pour une banque, ou un autre créancier.

Il ne comporte aucune contrainte vis à vis du promoteur, en revanche le bailleur est totalement responsable. En particulier une clause précise bien que le propriétaire du terrain (qui n’est plus alors considéré comme terrain agricole mais industriel) est responsable de l’éolienne à la fin du contrat (c’est à dire de son démantèlement) !

De ce fait si le promoteur (en fait une société écran créée pour l’occasion avec un très faible capital) dépose son bilan [1], avec des dettes, la banque ou un créancier peut se servir de cette caution. Cela signifie que le propriétaire de terrain (qui ne touche plus ses loyers), s’il souhaite récupérer son bail, devra rembourser les dettes du promoteur, ce qui lui sera probablement impossible et donc il ne pourra récupérer son bien.

Par contre il reste propriétaire des nuisances dues à l'aérogénérateur qui ne fonctionne plus. Et donc il pourra être mis en demeure de le démonter.

S’il n’en a pas les moyens, la commune pourra se retourner contre lui, et exiger le démontage et l’obliger à vendre du terrain pour ce faire.


Si la commune a les moyens financiers pour le faire, elle demandera au propriétaire de rembourser et pourra le mettre en faillite si son actif est insuffisant.

Dans tous les cas le propriétaire se trouvera à terme dans une situation très délicate, avec une friche industrielle dont il aura la responsabilité, des terrains qui ne vaudront plus rien et qui seront inutilisables et donc invendables !.

Ne JAMAIS signer aucune autorisation que ce soit auprès d’un promoteur, même pour simplement effectuer des mesures, cela aurait valeur de bail et on ne pourra jamais revenir dessus !!! 

[1] Probabilité non négligeable car l’obligation de rachat par EDF de l’électricité produite ne dure que 15 ans et au-delà l’éolienne n’étant plus rentable, la solution pour la société écran qui gère le parc éolien est de cesser toute activité et de se mettre en faillite ! Ce qui aussi peut se produire encore plus rapidement car, compte tenu du développement de nouvelles technologies, l’éolien peut devenir très rapidement obsolète...




Source: http://chateau.guibert-les.pineaux-thorigny-eoliennes-non.over-blog.com/  

Se poser les bonnes questions avant de signer un bail emphytéotique


 « Celui qui n’entend qu’une cloche, n’entend qu’un son» 

   Ce proverbe est plus que jamais d’actualité en matière de démarchage à domicile d’installations éoliennes. Avant de signer une promesse de bail, il faut lire le contrat entre les lignes. Le promoteur dit avoir besoin d’une signature, rapidement, pour faire les études d’impact du projet éolien. C’est vrai. Mais cette signature est un engagement. Oui, la lecture approfondie du bail proposé prend du temps. Oui, certains termes sont difficiles à comprendre.

  

Raison de plus pour ne pas se presser, pour s’informer. On ne doit pas croire sur parole le démarcheur qui a réponse à tout. Est-il prêt à confirmer ses affirmations par écrit ? N’est-il pas là avant tout pour lui, pour ses intérêts financiers ? Combien de propriétaires fonciers nous ont déclaré s’être `«fait avoir», ne pensant pas s’être engagés à vie avec cette simple signature ? 

Or, Promesse de bail vaut bail. Cette signature est irrévocable. Le délai de rétractation n’est que de 30 jours.

   Comment imaginer qu’un bail emphytéotique, analysé par les meilleurs avocats de France, soit rédigé uniquement par le promoteur, qui en fixe lui seul le contenu et les conditions, et qu’il soit proposé à un propriétaire foncier, sans qu’il ait à en modifier une virgule ?

Comment ne pas soupçonner alors que ce bail puisse cacher des surprises ?

Pourquoi ces signatures sont-elles entourées du plus grand secret par les promoteurs, qui demandent aux signataires et aux élus de garder le silence sur le projet ?

Ce manque de transparence dénote bien qu’il y a trop de choses à masquer et un manque de clarté prémédité. Comme ce maire qui a caché à un jeune couple à qui il vient d’attribuer un permis de construire, un projet d’implantation de 3 éoliennes en face sa future maison. Comment se fait-il qu’un propriétaire foncier, par sa signature, ou les communes, en donnant leur accord, puissent accepter de faire aux autres ce qu’ils ne voudraient pas qu’on leur fasse à eux ?

Le fait d’être propriétaire foncier ne donne pas le droit d’imposer des nuisances sonores et visuelles aux voisins du parc éolien surtout quand on habite soi-même à plusieurs dizaines de kilomètres du lieu d’implantation

Mais quand le projet devient public, les choses se compliquent.
On commence à éviter les réunions, les rencontres, les rassemblements, on ne parle plus du sujet. Dans les équipes municipales, les familles, les associations, les groupes d’entraide, les cumas, les relations se dégradent peu à peu et s’installent pour la vie, si le projet de parc se réalise, car l’objet du conflit est là, tous les jours sous les yeux.

Les nuisances générées par des machines de 160m en bout de pale (voir maintenant en France des 183 m et des plus de 200m) dont le bout des pâles tourne à 300 km/h, flashant jour et nuit, sont réelles. Le riverain signataire, habitant dans un rayon proche des éoliennes ou dans le sens des vents dominants, ne percevra pas un chèque suffisant pour atténuer les préjudices causés par cette proximité. Il n’aura pas le droit de se plaindre !


L’argent de l’éolien ne rend pas sourd, mais il rend muet !!

La perte de valeur de sa maison ou de celle de ses voisins sera bien réelle. Plusieurs tribunaux en France l’ont confirmé.

Le paysage est un patrimoine commun que les promoteurs n’ont pas le droit de s’approprier à des fins purement mercantiles. C’est aussi le fond de commerce d’un tourisme créateur d’emplois en Bourgogne, alors qu’au pied des éoliennes tout projet reste à l’état de dossier dans les tiroirs, et les éoliennes rebutent de nouveaux arrivants, qui iront voir ailleurs.

Notre principale richesse, ce sont les hommes, or l’éolien fait fuir les hommes et pour longtemps 

L’éolien c’est du raisonnement à court terme. De nombreux parcs éoliens ont déjà revendus 2 ou 3 fois, ce qui laisse sans réponse le problème du démantèlement. Depuis 2011, les éoliennes dépendent du régime des installations classées ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’environnement). Ce classement engage le propriétaire à dépolluer son terrain (béton compris) en cas de désertion du locataire exploitant.

Si on prend le temps de réfléchir sur le long terme, le bail emphytéotique qui est proposé, engage le propriétaire et ses héritiers pour 18 à 99 ans. Il confère au preneur un droit réel, susceptible d’hypothèque. Celui-ci aura tous les droits, car tout est prévu d’abord pour lui. C’est pour ça que de nombreux propriétaires fonciers, après avoir lu en détail le contrat, après avoir obtenu des informations relatives à ce que vivent des riverains de parcs éoliens, ont refusé des éoliennes chez eux. Ils veulent garder la liberté de transmettre leur bien, en toute sérénité, à qui ils veulent, à leurs enfants ou autres acquéreurs potentiels.

Il faut réfléchir et s’informer, avant de signer, car après c’est trop tard. Seul le promoteur, devenu locataire du terrain, aura le droit de poursuivre ou d’arrêter le projet, dans un délai prévu sur le contrat. Il aura aussi le droit de le revendre avant ou après sa construction, de l’exploiter lui-même ou pas, selon ses seuls intérêts et les opportunités financières qui se présenteront. C’est ainsi qu’EDF Énergies Nouvelles vient de revendre son parc éolien de Fontfroide, dans l’Hérault, à l’assureur allemand Allianz, qui pourra ainsi revendre des droits à polluer aux professionnels de l’énergie en Allemagne pour sortir du nucléaire avec le charbon ! 

Signer, c’est en fait cautionner tout ce business. On est bien loin de l’Écologie que l’on nous présente lors des démarchages... 

La promesse de bail emphytéotique

Une Promesse de bail emphytéotique à première vue très alléchante, vous a été proposée ou pourrait vous être proposée pour installer des éoliennes sur une ou plusieurs de vos parcelles dont vous êtes propriétaire. Prenez garde, si le démarcheur vous presse de signer rapidement, et vous recommande de garder le silence sur le projet. 

Pourquoi tant d’empressement et de discrétion ? 

Il faut lire le contrat entre les lignes: « La durée de la promesse de bail est de 5 ans et pourra être prorogée de 2 ans maximum automatiquement. C’est seulement à l’issue de ce délai, qu’elle pourra être dénoncée par l’une ou l’autre des parties, six mois avant le terme par lettre recommandée, si, et seulement si le promoteur n’a pas commencé les travaux ».

Cette promesse de bail emphytéotique engage la surface totale cadastrée de la parcelle concernée par le projet éolien, (appelé site), et cette promesse de bail vaut bail. Sa signature est irrévocable. Le délai de rétractation n’est que de 30 jours.

De nombreux propriétaires fonciers refusent désormais de signer la promesse qui leur est proposée après s’être informés sur les clauses d’un bail emphytéotique, auprès de leur notaire ou de juristes indépendants, pour ne pas s’engager pour leur vie et celle de leurs héritiers. Certains signataires nous ont même déclaré s’être « fait avoir ».

Le bail emphytéotique ou emphytéose (du grec emphyteusis « implantation »)

D’une durée de 18 à 99 ans (précisée sur le contrat) vous est ensuite proposé à la signature, après le début des travaux. Il précise le plan de division et d’encombrement périphérique établi par un géomètre expert. Il fait apparaître l’emprise au sol du projet, avec de nouveaux numéros de parcelle, sur votre matrice cadastrale.

Il est rédigé uniquement par le promoteur locataire, dans son seul intérêt, et vous devrez en accepter toutes les clauses.

« À compter de la date de signature du bail emphytéotique, le propriétaire foncier, appelé Promettant, et l’éventuel fermier agricole en place, appelé Exploitant, s’engagent à résilier purement et simplement le bail rural qui les lie, sauf sur le surplus de la parcelle divisée».

La principale caractéristique d’un bail emphytéotique, c’est qu’il confère au bénéficiaire (promoteur locataire, appelé emphytéote) un droit réel, susceptible d’hypothèque, comme s’il en était propriétaire.

C’est d’ailleurs lui qui paiera l’impôt foncier.

Source: http://chateau.guibert-les.pineaux-thorigny-eoliennes-non.over-blog.com/  

Vous avez dit...... PARTICIPATIF?


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Dossier Réalisé Par boris Cassel et Matthieu Pelloli | 21 Janv. 2016, 04h10 | MAJ : 21 Janv. 2016, 07h59

Soupçons d'arnaque : le placement miracle vire à la déroute

Ce sont les pigeons de l'éolien. Chômeurs, retraités, employés... ils sont de toutes les classes sociales, de toutes les régions françaises, de tous les niveaux d'études. Tous ont placé, les yeux fermés, leurs économies dans des produits financiers alléchants, censés faire pousser des champs d'éoliennes et de panneaux solaires. Croyant préparer l'avenir, ils hypothéquaient leur futur. « On compte plusieurs milliers de clients floués », assure Hélène Féron-Poloni, l'une des avocates des victimes. Car, oui, il s'agit de victimes. Victimes de leur propre crédulité, peut-être. Les ressemblances avec d'autres grandes escroqueries financières (Madoff, Aristophil, etc.) sont troublantes : rendements promis mirobolants, des millions d'euros (40 M€ précisément) évaporés, des montages opaques, une multitude de sociétés imbriquées les unes dans les autres... Il reste que ces épargnants sont avant tout victimes de financiers sans scrupules.


TEMOIGNAGE. Du cadre au chômeur, ils se sentent floués.

Où sont donc passés les 40 M€ des épargnants séduits par les produits du groupe FSB Holding et sa filiale France Energies Finance (FEF) ? Ce sera à la justice de l'établir. Selon nos informations, une enquête préliminaire est ouverte au parquet de Paris. La brigade financière tente d'éclaircir cette affaire tentaculaire aux ramifications internationales. Les enquêteurs s'appuient sur plusieurs signalements de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et de Tracfin, la cellule antiblanchiment de Bercy.

Alors que la société qui les a floués, le groupe FSB Holding, est en redressement judiciaire, les épargnants se sont constitués en association. Objectif : limiter la casse. « Si nous récupérons 50 % de notre capital, nous serons contents », confie Philippe Barbet, le président. On leur avait pourtant promis des rendements « garantis » de 7 %. Trop beau pour être vrai ? L'Autorité des marchés financiers (AMF) alerte : « Le rendement rémunère un risque. S'il est trop élevé, c'est qu'il y a danger. »

Ils vendaient du vent !
Des centrales électriques photovoltaïques en Guyane aux flux financiers vers le Luxembourg, en passant par les beaux quartiers parisiens... Les produits concoctés par les filiales du groupe FSB Holding — comme la Financière de Saint-Barth... — ont floué plus de mille épargnants et parfois englouti les économies d'une vie. La société est aujourd'hui en redressement judiciaire. « Le Parisien » et « Aujourd'hui en France » ont pu consulter l'inquiétant rapport de l'administrateur judiciaire récemment nommé pour sauver ce qui peut encore l'être.

L'origine du problème

Au cours des cinq dernières années, FSB Holding a créé des instruments financiers dont le but affiché était de financer le développement des énergies renouvelables, comme les éoliennes ou le photovoltaïque (panneaux solaires). Ces produits étaient commercialisés par plusieurs sociétés de gestion de patrimoine.

Retour de bâton pour le Girardin industriel
Pour inciter les investisseurs à financer le développement économique des départements d'outre-mer, l'Etat a mis en place un dispositif fiscal particulier. Appelé Girardin industriel, il offre d'énormes ristournes fiscales aux particuliers plaçant leur argent dans des sociétés chargées d'investir sur place, notamment dans la construction de centrales électriques. Par le biais d'une de ses filiales — France Energies Finance (FEF) —, FSB Holding a ainsi mené en 2010 et 2011 deux campagnes de défiscalisation. Selon le rapport de l'administrateur judiciaire, quelque 12 M€ ont été récoltés auprès de 840 contribuables. Leur réduction d'impôt n'est validée par le fisc que si les centrales produisent bel et bien du courant. Problème, « les éoliennes n'étant toujours pas à ce jour en l'état productif, note l'administrateur, la défiscalisation opérée par les investisseurs semble pouvoir être contestée par l'administration fiscale ». Pis, il « s'interroge sur la réalité du montage ».

Le 7 % rendement fait pschitt

C'est l'autre grand produit proposé aux épargnants. Il s'agissait d'investir directement dans des sociétés chargées de développer des projets d'énergie renouvelable, à la fois en outre-mer (Réunion, Guadeloupe, Martinique) mais aussi en métropole (à Montvendre dans la Drôme). 28 M€ ont été levés auprès de 785 épargnants. Le hic ? Les « projets annoncés [...] n'ont ni consistance ni réalité ». Du coup, « des écarts très significatifs (plusieurs millions d'euros) ont été constatés entre les montants souscrits par les investisseurs et les investissements réalisés ». En clair, une partie de l'argent a disparu.

La justice saisie

Qu'il s'agisse de l'Autorité des marchés financiers ou de l'administrateur judiciaire, plusieurs organismes ont signalé ces dysfonctionnements au parquet de Paris. Selon nos informations, la brigade financière de la police judiciaire parisienne est chargée de cette enquête. Une source proche du dossier évoque un soupçon d'arnaque du style pyramide de Ponzi (montage financier frauduleux) dont les fonds auraient pu fuiter vers des « structures opaques dans plusieurs pays européens », notamment au Luxembourg.
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lundi 11 janvier 2016

Courrier à l'attention des habitants de Montmort



A la lecture du bulletin d’information n°2 de la mairie sur le projet éolien, force est de constater que Monsieur le maire a bien peu de choses à dire pour défendre celui-ci !


Avec un projet de développement éolien sur leur commune, les habitants de Montmort sont en droit d’attendre que leur Maire s’investisse d’avantage sur un sujet aussi ambitieux . Eh bien non ! Dans le bulletin n° 2, son argumentation principale tourne autour d’une bataille de chiffres qu’il est superflu d’entretenir. J’ai dit ce que j’avais à dire sur les revenus espérés pour la commune et je suis convaincu que le maire se trompe et qu’il pèche par excès d’optimisme.
Je remarque quand même que la simulation proposée dans la revue « Amorce », jointe au bulletin pour nous éclairer, donne une estimation des retombées fiscales  pour 5 éoliennes pas très éloignée  des chiffres avancés lors de notre  réunion publique du mois d’août. En précisant que la revue Amorce évoque la fiscalité éolienne du bloc communal (c'est-à-dire communauté de communes et commune) et non pas de la seule commune !
Et si l’on prend en compte le rapprochement entre la communauté de communes de Bourbon Lancy et une autre entité, par exemple de Gueugnon, je crains qu’une partie de ces revenus se réduise comme peau de chagrin. Je n’ai pas besoin de me répéter pour en être convaincu, le maire est bien naïf de croire que la communauté de communes, quelle qu’elle soit, redistribuera comme espéré les sommes pressenties.

En évoquant seulement l’aspect financier du projet, le maire montre donc que c’est le seul argument qui retient son attention au mépris de la perte de la qualité de vie et de l’environnement des riverains, des nuisances et même de la lutte contre le dérèglement climatique. Il serait donc en accord avec toutes les autres affirmations de l’association!

Le maire nous invite à la lecture de la brochure « Amorce » pour formaliser notre opinion. « Amorce » émane d’un collectif de maires et de professionnels associés pour l’occasion avec l’ADEME. Leur but : apporter des réponses aux questions pertinentes des habitants devant un projet éolien. « Circulez, y’ a rien à voir ! » Si les chiffres donnés sont incontestables… l’analyse, les commentaires, le sont moins. Comment se faire une idée de la pertinence du projet éolien de Montmort à la lecture d’un document qui énonce des généralités entendues depuis des années.
Moi, je parle du projet de Montmort ! Je parle du fait qu’il n’y a pas ou peu de vent, que l’accès au site est difficile, que les contraintes techniques sont importantes et que l’enquête environnementale émet des réserves sérieuses.

Il faudra bien que les responsables nous disent ce que le projet va apporter aux habitants de Montmort sur le long terme, hormis un peu d’argent et une désolation générale.
Il faudra bien que les décideurs fournissent une explication aux interrogations suivantes :
  •      Comment justifier l’installation d’une éolienne de 2 MW et de 150m en bout de pale à 525 m d’une habitation accueillant une famille avec enfants?
  •      Comment justifier l’installation d’une éolienne de 180 en bout de pale  à environ 600m d’une famille élevant un enfant autiste, qui réclame un environnement calme ?
  •      Comment justifier la création d’une route d’environ 1,5 km de long, 5 m de large, qui ne servira pas à la collectivité puisque fermée par une barrière à son extrémité ?
  •      Comment justifier le devis de plus d’un million d’euros de RTE pour évacuer le peu d’électricité produite à DETTEY ?

Le bulletin de la mairie n’évoque pas les désagréments des éleveurs proches d’éoliennes industrielles. Les témoignages se multiplient. Il est question de courants vagabonds, de vêlages difficiles et de taux cellulaire important dans le lait, comme dans l’élevage de Didier Potiron en Loire Atlantique, dans l’élevage de Ludovic Ossédat dans l’Allier ou Yann Joly dans la Somme.
Quand les personnes sensibles seront atteintes du syndrome éolien (migraines, céphalées, nausées etc), qui sera présent pour les écouter ? Il n’y aura plus personnes pour les assister et le maire de Montmort s’en lavera les mains !
Mais pour être averti des conséquences des éoliennes industrielles, il faudrait assister aux réunions organisées par « Vent du Sud Morvan », surtout quand on y est cordialement invité, ce qu’il se garde bien de faire !

En juillet 2014, quand le promoteur éolien a présenté aux membres du conseil municipal son projet, ceux-ci ont eu 4 mois pour réfléchir. Quand je me suis proposé de présenter mes arguments devant ce même conseil, c’était juste avant le vote des conseillers municipaux ! Et Monsieur le maire s’était bien gardé  de nous informer que le promoteur avait de son côté déposé les statuts de la Société « Eoliennes de Montmort », 4 mois auparavant.
Déni de démocratie également quand les habitants de Montmort n’ont pas eu le droit de bénéficier de la présentation du projet éolien par le promoteur. N’ont-ils pas le droit d’avoir un avis ?

Stigmatiser les propriétaires fonciers qui ne recevront que 4000 € par éolienne, sans doute. Comme le précise la revue Amorce, le prix du loyer varie d’un site à l’autre, et c’est du domaine du privé. 2000€ le MW était le prix en vigueur en 2006….. Il est plus près de 3000€ le MW aujourd’hui, c’est le cas dans la Nièvre. Un prix de loyer inférieur confirmerait le peu de rendement à attendre à Montmort et donc de la faiblesse du vent ! Les propriétaires recevant une éolienne sur leur terre sont donc les premières personnes abusées par l’éolien.

Seule, l’association « Vent du sud Morvan » est soucieuse de défendre les intérêts de la population de Montmort. C’est la raison pour laquelle il est important de la rejoindre pour lutter contre un projet qui n’apporte que des nuisances et des inconvénients au plus grand nombre, et des retombées financières pour quelques-uns, sans le moindre effet sur le dérèglement climatique.

Dans l’attente d’un retour à la raison et à l’abandon du projet éolien de Montmort, je souhaite à toutes et à tous une excellente année 2016, sans éoliennes bien sûr !

Vous pouvez suivre également l’association, découvrir une revue de presse, obtenir des informations sur le projet éolien de Montmort sur  son blog à l’adresse suivante : www.avdsm.blogspot.com

samedi 9 janvier 2016

Nos enfants bientôt prochaines victimes

Nos enfants bientôt les victimes innocentes de complexes éoliens industriels



Nous sommes les parents de 4 garçons autistes âgés de 6, 13, 13 et 19 ans. Nous habitons à proximité de futurs parc éoliens, commune de Québriac en Bretagne, commune de Voulpaix en Picardie, commune d'Octeville l'Avenel en Basse Normandie, commune de Montmort en Bourgogne. Nos enfants Goran, Nathan, Edwin et Ludo souffrent du syndrome d'Asperger. Ils sont comme de nombreux autistes hypersensibles à leur environnement, aux changements, aux bruits, aux infrasons, aux variations lumineuses. Les parents d’Edwin (19 ans) l'ont emmené à 750 m d'un parc éolien. Sa gêne auditive est devenue insupportable ! Comme le décrit Temple Gandin, autiste asperger, de renommée internationale : «J'ai un système auditif qui fonctionne comme un amplificateur au maximum de sa puissance. Mes oreilles se comportent comme un microphone qui ramasse et amplifie le son. J'ai deux choix: - je poursuis l'écoute et me laisse envahir par un déluge de sons, ou - je me coupe de la source de sons. Les bruits continus me blessent les oreilles - comme la foreuse d'une dentiste qui frappe un nerf. La peur d'un bruit est la cause de mauvais comportements et de crises de colère».

Pour nos familles et nos enfants l'autisme est un combat de tous les jours !



lundi 4 janvier 2016

A qui profitent les éoliennes?

 Extrait du magazine Pièces à conviction de France 3 du 6 mai 2015 : « À qui profitent les éoliennes ? ».             
 

    L'éolien industriel, un écolo-business

« Sans tarif d'obligation d'achat, on ne ferait pas d'éolien en France. Les marchés d'électricité aujourd'hui sont beaucoup trop bas pour investir. »
                                  
A qui profitent les éoliennes ?


Les éoliennes sont devenues un business parfois très lucratif : les installations ont permis à certains de bâtir des fortunes colossales en revendant à EDF l'électricité produite par les éoliennes, alors qu'une partie de cette somme est payée par les consommateurs.
L'émission se penche sur le combat mené pour empêcher l'implantation d'éoliennes par des riverains, qui se heurtent à la puissance de promoteurs français et étrangers. Elle dénonce aussi les méthodes douteuses de certains vendeurs d'électricité propre, qui ne reculent devant rien pour contraindre propriétaires et élus à implanter des éoliennes sur leurs terres.



Pour voir la version complète :