samedi 23 décembre 2017

Robin des bois vient en aide à Ludo


Ci-dessous le courrier de l'association "Robin des bois" adressé au Préfet de Saône et Loire. Cette démarche solidaire doit être soulignée. En effet, j'ai lancé un appel auprès d'associations spécialisées dans le soutien du handicap qui, au contraire, n'ont pas souhaité se mobiliser!
Olivier DUBAR
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Destinataire : Monsieur le préfet de Saône-et-Loire



Monsieur le préfet,


Notre attention est attirée par des riverains sur le projet de 4 éoliennes à Montmort dans votre département.

Nous vous demandons en fonction des différentes réserves et de l’avis défavorable du commissaire-enquêteur de ne pas donner suite au projet porté par Energie Eolienne de Montmort SARL et par un fantomatique partenaire allemand.

Nous notons en particulier que le gisement de vent est mal évalué et que les mesures de protection des oiseaux et des chauves-souris sont imprécises et inaccessibles à un public non initié et qui pourtant serait soumis jour et nuit aux contraintes acoustiques, lumineuses et à une perte de jouissance d’un paysage jusqu’alors préservé. Le plan financier n’est pas clarifié concernant 90% de l’investissement.

Nous notons aussi le manque de concertation entre les différents promoteurs et porteurs de projets éoliens dans un département collinaire et bocager où les paysages constituent un atout touristique, culturel et économique historique et reconnu par les gens du pays et des autres pays.

Nous notons enfin que la santé et l’équilibre psychologique des habitants des maisons les plus proches – en particulier dans le hameau des « Tailles Malades » - ne sont pas pris en compte. Nous comprenons bien que l’intérêt général ne peut pas être systématiquement entravé par l’intérêt particulier mais nous ne sommes par sûrs que ce projet fragile franco-allemand puisse s’honorer de la notion d’intérêt général. Au contraire, la famille Sibille qui compte en ses rangs un adolescent de 15 ans souffrant de problèmes psychologiques irrémédiables mérite des précautions particulières, un surcroît d’humanité et la prise en compte de son intérêt particulier.

Dans l’attente de vous lire à ce sujet, veuillez Monsieur le préfet accepter mes salutations sincères.



--

ROBIN DES BOIS
Association de protection de l'Homme et de l'environnement
Depuis 1985 / Since 1985
tel: +33 (0)1 48 04 09 36 - fax: +33 (0)1 48 04 56 41
www.robindesbois.org
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jeudi 21 décembre 2017

Transition énergétique : « une électricité plus chère, plus sale et moins fiable »

Voici une vidéo d'un éditorialiste d'EUROPE 1.

Le document date un peu, mais il est toujours d'actualité. Axel de Tarlé est un journaliste, chroniqueur sur Europe 1 et spécialiste de l'économie.

A savourer sans modération au coin du feu§

Transition Energétique

mercredi 6 décembre 2017

Courrier CDNPS aux représentants éoliens


ASSOCIATION VENT DU SUD MORVAN

Montmort le 05 décembre 2107


Monsieur,
Membre de la Commission Départementale de la Nature Paysages et des Sites et représentants des promoteurs éoliens.


Objet : Projet éolien commune de Montmort, 71320

Prochainement vous serez amené à vous prononcer sur la pertinence du projet éolien de 4 éoliennes sur la commune de Montmort.
Je souhaite porter à votre connaissance les éléments suivants qui sont importants pour les riverains et tous les habitants de Montmort. J'ai le regret de vous annoncer que la société Windstrom France qui a apposé sa signature à tous les engagements prescrits dans la charte éthique de France Energie Eolienne (FEE) du 17 octobre 2013 n'a pas respecté ses engagements.

Article II Engagement de concertation, de dialogue et de sécurité juridique.
L'ensemble des acteurs locaux ont été tenus dans l'ignorance. Les propriétaires et exploitants agricoles voisins du projet n'ont jamais été informés.
Défaut de concertation en amont du projet : Article II non respecté

Article III Engagement d'information et de communication
Le Maire a été livré à lui même. La communication d'informations du projet lui a incombé et il s'est efforcé de distribuer des bribes d'information à travers le bulletin municipal annuel. Aucune consultation du public, aucune réunion publique organisée par le promoteur, pas d'exposition ni d'explication. Le promoteur ayant refusé même au commissaire enquêteur de publier le dossier d'enquête publique sur son site Internet, ouvert le veille de l'enquête publique.
Aucune concertation préalable : Article III non respecté.

Article IV Engagement de participation et de transparence
Aucune réunion d'information n' a été organisée à l'attention des riverains et des citoyens de Montmort. Aucune explication ni démonstration de la pertinence de ce projet éolien n'a été fournie à la population, aux riverains et aux associations. Et pour cause, il n'y jamais eu d'appareil de mesure du vent. Les riverains ont découvert le projet le jour de l'enquête publique.
Aucune communication préalable :Article IV non respecté.

Article V Engagement de qualité paysagère
De l'avis même du CE, « Les plans des accès et plateformes des éoliennes ne comportant pas les talus de déblai et remblai générés par les terrassements nécessaires à leur réalisation, les emprises de ces infrastructures ont été sous-estimées et l'impact paysager correspondant n'a pas été pris en compte dans le dossier ».
Également, les vues paysagères depuis le site emblématique de l’Oppidum de Bibracte ne sont pas assurées affirme l'AE. Article V non respecté


Article VI. Engagement de sincérité, d'indépendance et de respect des études environnementales.

L'étude d'impact constate également en ce qui concerne l'avifaune que « la plupart des espèces (117) observées sur les aires d’étude rapprochée et lointaine sont protégées en France ». C'est à dire réglementées au titre des arrêtés ministériels. Par ailleurs, l'étude d'impact admet elle-même, « la nécessité de réaliser un dossier de demande de dérogation à la réglementation des espèces protégées au titre de l’alinéa 4° de l’article L.411-2 du code de l’environnement ».
Aucune demande de dérogation d'espèces protégées n'a été déposée: Article VI non respecté.

Article VIII Engagement de préservation de la qualité de vie des riverains.
En raison de l'absence de communication avec la population de Montmort, le pétitionnaire n'a pas eu connaissance de la présence d'une famille élevant un enfant atteint d'autisme. Tout au long de son étude le pétitionnaire a refusé de tenir compte de l'enfant.
Faute d'étude au plan national ou à l'étranger, personne ne peut à ce jour prétendre qu'il n'existe aucun risque sanitaire pour un enfant atteint d'autisme résidant dans une habitation surplombée par une éolienne, en vue directe et à 600 m de celle-ci, même si cette distance est réglementaire au regard de l'Arrêté du 26 août 2011.
Il est certain que la présence de cette machine créera des changements rapides au droit de l'habitation, tant au plan sonore (modulation d'amplitude due à la rotation des pales, variation du niveau sonore en fonction de la force du vent) qu'au plan visuel (feux à éclats puissants de jour comme de nuit, effet stroboscopique dû à la rotation des pales devant le soleil, variations du niveau d'éclairement). Toutes les conditions seront réunies pour que se déclenchent des crises durables et difficiles à canaliser. Nul ne peut prédire les réactions d'un enfant hypersensible aux variations de son environnement, et dont le regard sera fatalement attiré par la rotation des pales.
Déni de la qualité environnementale de vie d'un enfant autiste : Article VII non respecté.
Article IX Engagement de suivi et de qualité dans l'exploitation.
La situation financière de l'entreprise Windstrom France, l'expérience même de l'entreprise avec un nombre peu élevé de réalisation et d'exploitation de parcs éoliens en France, ne permet pas d'affirmer que l'engagement IX puisse être respecté.
Engagement IX : Doute sur le respect de cet engagement.
En accordant un avis favorable à ce dossier, vous délivreriez un satisfecit à une société qui jette le discrédit sur l'ensemble de la profession en ne respectant pas la charte éthique de France Energie Eolienne (FEE) du 17 octobre 2013, pour laquelle elle s'était engagée.

En conséquence, je vous demande de sanctionner ce promoteur d'un avis défavorable au projet éolien de la commune de Montmort.

Dans cette attente, j'en appelle à votre professionnalisme, et je vous prie de croire, Monsieur, à l'expression de mes sentiments les meilleurs.

Courrier CDNPS

ASSOCIATION VENT DU SUD MORVAN

Montmort le 04 décembre 2017


Madame, Monsieur,
Membre de la Commission Départementale de la Nature Paysages et des Sites.


Objet : Projet éolien commune de Montmort, 71320

Prochainement vous serez amené(e) à vous prononcer sur la pertinence du projet éolien de 4 éoliennes sur la commune de Montmort.
Je souhaite porter à votre connaissance les éléments suivants qui sont importants pour les riverains et tous les habitants de Montmort.

Alors qu'ils avaient été unanimes à accepter que le promoteur réalise une étude de faisabilité, les conseillers municipaux de Montmort, sollicités par M le Préfet à la fin de l'enquête publique, ont exprimé leur désaveu du projet au cours du vote du 25 novembre 2016, avec 3 voix « pour », 3 voix « contre » et une abstention.

L'avis défavorable du commissaire enquêteur a été motivé, entre autres, par la participation à l'enquête publique de 136 personnes qui se sont exprimées et qui ont émis 207 observations écrites ou orales. 9 personnes seulement, dont des élus de communes limitrophes, se sont déclarées favorables à ce projet, 2 n'ont pas émis d'avis et enfin 125 ont exprimé un avis défavorable.

Le commissaire enquêteur note que de l'avis même de l'Autorité Environnementale, ce projet aura un impact :
  • -sur le milieu naturel car installé en prairie de fauche,
  • -sur les oiseaux en phase de migration et
  • -sur les chiroptères avec la présence de nombreuses espèces sensibles à l'éolien dont, de surcroît, une espèce migratrice.

A ce sujet, l'association que je représente, remarque qu'aucune demande de dérogation relative aux espèces protégées n'a été déposée par le promoteur, ni demandée par Monsieur le préfet, malgré la richesse faunistique de la commune, reconnue par le précédent développeur éolien Eole RES.

Le commissaire enquêteur note également, qu'au regard des paysages l'AE souligne que des vues depuis le mont Beuvray n'étaient pas assurées. En outre, le président du Charolais-Brionnais s’est inquiété des incidences de ce projet éolien sur la candidature du Pays au patrimoine mondial de l'UNESCO.

De plus, le commissaire enquêteur note qu'au regard du cadre de vie, la mise en évidence d'une durée d'ombre supérieure à 30 minutes dans certains hameaux à l'ouest du projet n'était pas réglementaire et que l'étude sonore faisait apparaître des dépassements des seuils d'émergences réglementaires en période nocturne.

L' absence de mât de mesure, l'absence de présentation de son projet à une population qui a découvert les dossiers d'étude d'impact à l'occasion de l'enquête publique, des interrogations sur les sources privées pour les riverains ne bénéficiant pas d'un réseau de distribution public d'eau potable, ont été des éléments, qui ont motivé l'avis défavorable du commissaire enquêteur.

Mais je voudrais surtout appeler l’attention de la commission sur un fait qui a été négligé tout au long de ce projet, la présence d'une famille élevant un enfant autiste à 600m de l'éolienne la plus haute, soit 180 m.

Faute d'étude au plan national ou à l'étranger, personne ne peut à ce jour prétendre qu'il n'existe aucun risque sanitaire pour un enfant atteint d'autisme résidant dans une habitation surplombée par une éolienne, en vue directe et à 600 m de celle-ci, même si cette distance est réglementaire au regard de l'Arrêté du 26 août 2011.

Il est certain que la présence de cette machine créera des changements rapides au droit de l'habitation, tant au plan sonore (modulation d'amplitude due à la rotation des pales, variation du niveau sonore en fonction de la force du vent) qu'au plan visuel (feux à éclats puissants de jour comme de nuit, effet stroboscopique dû à la rotation des pales devant le soleil, variations du niveau d'éclairement). Toutes les conditions seront réunies pour que se déclenchent des crises durables et difficiles à canaliser. Nul ne peut prédire les réactions d'un enfant hypersensible aux variations de son environnement, et dont le regard sera fatalement attiré par la rotation des pales.

Pour cet enfant, pour sa famille, je vous demande de suivre l'avis du commissaire enquêteur et d'émettre également un avis défavorable au projet éolien de la commune de Montmort. Je ne doute pas un seul instant que votre avis sera conforme au principe de précaution, formulé dès 1992 dans le principe 15 de la déclaration de Rio et inscrit dans la Constitution française.

Dans cette attente, j'en appelle à votre sagesse, et je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'expression de mes sentiments les meilleurs.



Olivier DUBAR
président


Copies : Préfet de Saône et Loire
Député Rémi Rebeyrotte


Association « vent du Sud Morvan »
lieu-dit La combe du Gros
Tél : 03 86 30 00 13


ANNEXE


Je souhaite attirer votre attention sur la manière fallacieuse dont le promoteur a bâti son étude d'impact acoustique, en suivant une méthode qui ne garantit absolument pas les riverains de l'exposition aux nuisances sonores, bien au contraire.
Les distances d'éloignement aux habitations permettent certes au promoteur de maintenir en permanence le bruit de ses machines juste en dessous du seuil d'infraction de 35 dB imposé par l'Arrêté du 26 août 2011 relatif aux aérogénérateurs. Mais ce résultat n'est obtenu que grâce à deux artifices :

  • 1°) la pose de panneaux dentelés sur le bord de fuite des pales : cet ajout est censé diminuer le bruit à la source de éoliennes de 2 dB, mais son efficacité n'est pas opérante dans toute l'étendue du spectre sonore, et en particulier dans les fréquences basses. Comme l'Arrêté du 26 août 2011 dispense les exploitants éoliens de mesures de bruit dans les fréquences basses, c'est l'assurance pour les riverains d'être perturbés par ces dernières sans même pouvoir se plaindre devant les tribunaux !
  • 2°) lorsque le premier artifice ne suffit pas, un deuxième artifice est mis en œuvre. Il s'agit du recours au « bridage », qui consiste à plafonner la puissance des éoliennes dès que le vent se lève, de manière à ne jamais dépasser le seuil d'infraction. Cet artifice permet des émergence très élevées, particulièrement de nuit, mais dont là encore les riverains ne pourront pas se plaindre puisque le niveau de 35 dB ne sera pas dépassé.

Cette manière d'aborder la réduction des nuisances sonores, qui n'a pas échappée au commissaire enquêteur, constitue à nos yeux un détournement scandaleux du principe de réduction des impacts demandé par le Code de l'Environnement.
Lorsque l'Administration autorise une telle pratique, qui peut être assimilée à un abus de droit, elle abandonne de facto son rôle de protection sanitaire des riverains.

Le retour aux prescriptions du Code de la Santé Publique pour les aérogénérateurs fait actuellement l'objet d'un projet de loi déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale. L'Académie de Médecine, dans son avis du 17 mai 2017 intitulé « Nuisances sanitaires des éoliennes » préconise également que le seuil d'infraction soit fixé à nouveau à 30 dB.
Si le seuil de 35 dB était abaissé à 30 dB, et personne ne doute qu'il le soit demain ou à court terme, le projet de Montmort n'existerait pas.

À titre d'information, lors de sa rédaction initiale, il était prévu que l'Arrêté du 26 août 2011 reprenne les dispositions du Code de Santé Publique (et par conséquent le seuil d'infraction de 30 dB). La rédaction finale de l'Arrêté a été modifiée à la demande expresse de la profession éolienne, qui a avancé l'argument qu'aucune éolienne ne pourrait satisfaire aux dispositions du Code de la Santé Publique, et que cela risquait d'entraver le développement de l'éolien. On observera le peu de solidité de cet argument, puisque c'est le CSP qui s'appliquait avant que ne soit promulgué l'Arrêté du 26 août 2011.

Convocation Assemblée Générale

La combe du Gros à MONTMORT le 15 novembre 2017
71320 Montmort


Objet : convocation assemblée générale ordinaire

Cher(e) adhérent(e),

Vous êtes cordialement invité(e) à participer à l'assemblée générale ordinaire de l'association « Vent du Sud Morvan », AVDSM, qui se tiendra le vendredi 8 décembre à mon domicile de « bellevue » à Montmort à partir de 18h30.

Ordre du jour prévu :

  • Approbation du compte-rendu de l’assemblée générale du vendredi 19 août 2016
  • Approbation du rapport moral
  • Approbation du rapport financier et approbation des comptes de l'exercice clos le 30 juin 2017.
  • Informations sur les démarches judiciaires entreprises et appel à dons
  • Vote du nouveau bureau
  • Fixation du montant de la cotisation
  • Questions diverses

Tous les documents nécessaires à votre information sont tenus à votre disposition au siège social. Conformément à nos statuts, un quorum de la moitié des adhérents à jour de leur cotisation doit être atteint pour que l’assemblée délibère valablement. Nous sollicitons donc vivement votre participation. Je vous rappelle qu'en cas d'empêchement, vous pouvez vous faire représenter par un autre membre de l'association muni d'un pouvoir régulier (ci-joint) dûment rempli et signé, étant précisé qu'aucun membre ne peut cumuler plus de 10 mandats.

Dans l’attente de vous recevoir, je vous adresse mes plus cordiales salutations.

Le président
Vent du Sud Morvan

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POUVOIR
Je soussigné..........………, ………………. ... (nom, prénom)
demeurant........……………………………………………… (adresse)
donne pouvoir à M.........………………, …………………….. (nom, prénom)
demeurant........……………………………………………… (adresse),
pour me représenter à l’assemblée générale ordinaire de l’association qui se tiendra le 8 décembre à 18h30 précises, au lieu-dit « Bellevue » à Montmort, en prenant part aux délibérations et aux votes prévus à l’ordre du jour.

Signature

dimanche 12 novembre 2017

Communiqué de presse

« désolé, on s'est trompé ! »

La Fédération d'associations « vent de sottise 71 » prend acte de la nouvelle déclaration de Nicolas Hulot sur l'objectif inatteignable de réduire d'ici 2025 la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50%, comme initialement annoncée par le précédent gouvernement.

Le ministre reconnaît enfin, que la transition énergétique, telle qu 'elle est menée actuellement ne permettra pas d'atteindre ses objectifs pour lutter contre le réchauffement climatique. C'est ce que nous avons annoncé à la réunion de Saint Bérain sous Sanvignes, comme à tous les élus de Saône et Loire, désireux d'accueillir des éoliennes industrielles sur leur commune. L'augmentation incontrôlée et incontrôlable d'une production d'électricité non pilotables à partir d'énergies renouvelables, tel l'éolien industriel, est inévitablement corrélée à une augmentation des émissions Co² avec le recours indispensable à une production d’électricité pilotables, comme le gaz ou le charbon.


Pour le collectif « vent de sottise 71 »

lundi 6 novembre 2017

Le progrès est une éternelle quête

Les anciens avaient déjà bien compris la notion de développement économique dans nos campagnes...
Sauf qu'à l'époque ça nous faisait rire!



Louis de Funès: La soupe aux choux (1981) - Bonjour Monsieur le Maire

samedi 4 novembre 2017

Inauguration de la première éolienne flottante - Les éoliennes sur le continent seront bientôt enterrées ???

Les médias nous font croire que les requins de la finance qui ont investi dans le massacre de nos paysages, de nos cadres de vie et de notre environnement vont renoncer à un retour sur leurs investissements ?

Voici un extrait de l'article publié dans l' Economie Matin le 27/10/2017 par LOUIS MARIN.
Voire l'article entier sur : http://www.economiematin.fr/news-l-inauguration-de-l-eolienne-flottante-annonce-la-fin-de-l-eolienterrestre-et-cotier

Sébastien Le Cornu, Sécrétaire d'état auprès de Nicolas Hulot, vient d'inaugurer le 13 octobre à Saint Nazaire, la première éolienne flottante française baptisée Floatgen.

Pour les amoureux de la nature et des paysages opposés à l'éolien industriel cette annonce devrait être perçue comme une excellente nouvelle.

La mise en place d'une politique française basée sur des éoliennes flottantes installées à plus de 50 kilomètres des côtes présentent de très nombreux avantages et devrait très rapidement rendre obsolètes leurs ancêtres terrestres ou côtières
L'éolien flottant va contribuer à l'enterrement de l'éolien terrestre et côtier qui devrait connaître ses dernières heures dans les mois et années qui viennent.

Les défenseurs de l'environnement qui luttent sans relâche pour la protection de leur cadre de vie et la protection des paysages ne peuvent que se réjouir de cette innovation majeure française et de l'émergence de cette source d'énergie propre. Cette alternative de l'éolien flottant ne permet plus de justifier une politique agressive d'installation d'éoliennes terrestres ou côtières.

Cette inauguration constitue donc une véritable victoire des personnes qui se sont battues depuis des années contre la pollution de leur environnement par ces monstres d'acier.

L'éolien flottant dispose de très nombreux avantages par rapport à leur ancêtres à terre ou sur la côte qui peuvent être considéré comme désormais totalement dépassés. Installer en haute mer à plus de 50 kilomètres des côtes; la pollution visuelle est totalement inexistante de la côte, pas d'impact en terme de tourisme, de préservation des paysages et des monuments historiques, la corruption locale devient inexistante, les projets peuvent être soutenus par des géants français de l'énergie. 

En terme de protection de la biodiversité, le flotteur en béton évite toute corrosion et limite la nécessité de l'entretien. La durée de vie est estimée à prêt de 50 ans
l'éolien flottant a beaucoup moins de conséquences sur la nature, la flore et la faune 
Seul un câble relie le flotteur au fonds marins. 

La production réelle attendue de telles centrales éoliennes se rapproche des 60% là où globalement elle atteigne difficilement 25% pour le terrestre.
L'énergie électrique produite par ces éoliennes est donc beaucoup moins intermittente et permet donc une utilisation bien moindre d'énergie fossile en compensation des moments non productifs d'électricité.
Fin d'extrait de l'article.

Croyez-vous vraiment qu’ils vont abandonner leurs saloperies à cause de l’inauguration d'une l’éolienne flottante ?

Malgré cet article révélateur, le plus gros obstacle pour hâter les choses c'est le coût de l'énergie produite qui s'élève à 221 euros le mégawattheure.

Soit 5 à 6 fois plus chère que un mégawattheure nucléaire, une technologie qui n'a pas encore a vu sa fin. Dont la 4eme génération à beaucoup moins de risques en thermes de : résidus de radioactivité, danger d'accident d'une centrale, la possibilité de réutilisation de perte (déchets actuellement stockés) pendant des milliers d'années. 

La Russie a déjà en utilisation la 4eme génération de centrales nucléaire, ce qui sera également bientôt le cas pour l'Inde et la Chine. (N.B une technologie Française rachetée par des Russes, connu sous le nom Superphenix).

Ne Soyons pas naïf !  

Il y a des technologies beaucoup plus prometteuses en cours de développement et opérationnelles dans 20 et 30 ans. 

Les vieux Indiens dansent devant le dieu de la pluie. 
Et nous allons nous danser devant le dieu du vent ?

Par H.W

dimanche 29 octobre 2017

Après Chalmoux commune jumelée avec le soleil, Montmort commune jumelée avec le vent?

France 3 Bourgogne - Romy Ho A Chuck et Damien Boutillet

"Lors de l'inauguration en 2013, le maire (Guy Lavocat - SE) et les élus de commune étaient satisfaits.... Ça c'était avant!......de la concrétisation du projet photovoltaïque sur la commune de Chalmoux, mais aujourd'hui, la commune perd de l'argent".

La dure réalité d'aujourd'hui!

"Les rentrées d'argent sont moins élevées que prévu, la faute au changement de fiscalité des énergies renouvelables. En 2016, la commune a récupéré près de 45 000 euros de recette fiscales grâce au parc. Mais en 2017, les rentrées d'argent ne s'élèveront qu'à 4 000 euros".

Dotations de l'Etat
"Autre conséquence des réformes fiscales, les dotations de l'Etat, basées sur les impositions locales. Ces dotations ont aussi baissé, réduisant ainsi la rentabilité du projet".
Mais le maire de Chalmoux est content. La commune perd beaucoup d'argent (sic Guy Lavocat) mais tout le monde est content!



Il est dommage de ne pas entendre Bernard Dufraigne,  maire de Montmort, sur le sujet.
Perspicacité!

Olivier DUBAR  "Vent du Sud Morvan"

dimanche 8 octobre 2017

Rémy Rebeyrotte écrit au préfet




Notre Député, Rémy Rebeyrotte m'a accordé un long entretien et nous avons évoqué ensemble le projet éolien de Montmort. Ce dernier, contrairement à notre maire, s'étonne de la chronologie des faits et interroge le préfet afin de connaître les motivations de la poursuite du projet suite à l'avis défavorable du commissaire enquêteur.

Vous trouverez ci dessous le contenu de sa lettre et je ne manquerai pas de vous informer de sa réponse.

Olivier DUBAR
Président



mardi 3 octobre 2017

ÉOLIENNES : des 2CV au prix de Rolls- Royce ?

C’est un véritable pavé dans la marre que vient de lancer le Figaro avec un article rédigé par le journaliste Luc Lenoir au titre plus qu’illustratif : 

Éoliennes en mer :                                                                                 des 2CV au prix de Rolls-Royce ? 

Depuis plus de 10 ans la France s’entête à envisager l’installation de centrales éoliennes au bord des côtes françaises. Autant dire qu’il ne s’agit en aucun cas d’éolien offshore comme le présentent les consortiums industriels mais bien d’éoliennes côtières puisque, à l’instar du projet de centrale entre Yeu et Noirmoutier, elles sont parfois installées à quelques kilomètres de la terre. C’est donc huit projets de centrales éoliennes côtières qu’entend défendre le nouveau ministre Nicolas Hulot qui s’est par ailleurs rendu célèbre par ses émissions pour la défense acharnée de la préservation du littoral et du patrimoine maritime.
Ironie du sort, c’est à celui qui a le plus contribué à la prise de conscience de la nécessaire protection des espaces marins et à la popularisation de cette cause que revient le soin d’assurer l’industrialisation systématique du littoral français de la Manche à l’Atlantique par l’installation d’aérogénérateurs. Et pour le coup, pas à n’importe quel prix !
Car, à lire le papier du quotidien, l’installation potentielle de huit centrales éoliennes sur le littoral français se ferait à un coût absolument indécent pour le contribuable et le consommateur français. L’ancien défenseur acharné de la nature se transformant par sa fonction en défenseur acharné des intérêts financiers des consortiums industriels du vent. Les chiffres annoncés par le journaliste sont édifiants dans cette période de disette financière. Alors que le prix de marché de l’électricité est évalué à 53,7 euros le mégawatt heure en 2022, alors que la société Engie vient de gagner une enchère d’une centrale éolienne en mer en Grande-Bretagne à un prix de rachat converti de 68 euros par mégawatt heure, eh bien l’état français propose aux industriels du vent un prix de rachat gigantesque de 221,7 euros le mégawatt heure soit environ 4 fois le prix habituel de l’électricité.
Le Figaro dévoile que, pour la totalité des centrales éoliennes côtières, le surcoût annuel pour les consommateurs français sera de l’ordre de 2,7 milliards d’euros. De quoi faire exploser la facture d’électricité des français qui ont déjà subi l’énorme augmentation de la CSPE (Contribution au Service Public de l’Électricité). Sans compter que l’électricité achetée par l’État n’aura parfois aucun débouché puisque les pics de production éolienne ne correspondent pas nécessairement aux pics de consommation. Ainsi, en prenant en compte l’intermittence du vent, le prix de rachat pourrait être évalué à huit fois le prix habituel de l’électricité selon le journaliste.
Sur la défensive, Olivier David, du ministère de l’Écologie, parle d’un chiffre « fantaisiste » sans justifier son propos. Il n’en demeure pas moins que les 221 euros proposés par l’État aux consortiums industriels existent bel et bien et qu’il s’agit d’un prix hors marché.Rien ne peut justifier ce prix inacceptable. Les difficultés de l’éolien en mer sont désormais connues et les réponses industrialisées. Il s’agit aujourd’hui d’un marché mondial. Encore récemment le journal Les Échos relevait un prix de marché à 50 euros le mégawatt heure en Allemagne. Les prestataires de services ont désormais industrialisé leur process et plus rien ne justifie un tel montant.
On reste perplexe lorsqu’on évoque la création d’une filière industrielle française puisqu’il y a 15 jours, différents consortiums industriels éoliens annonçaient qu’ils allaient utiliser désormais des turbines éoliennes du Groupe Siemens existant déjà sur le marché. La France financera donc à grands frais la R&D allemande et ne fera qu’assurer en France des emplois peu qualifiés et non pérennes. Très clairement, l’éolien côtier envisagé actuellement est une très mauvaise idée tant en termes financiers qu’en termes d’innovation. Il est inefficace de payer des sommes faramineuses pour une absence totale de débouché industriel.
Si la France se décide à faire de l’innovation, elle doit la concentrer sur l’éolien flottant - dont elle est le leader mondial - mais véritablement offshore, c’est-à-dire au minimum à 50 kilomètres des côtes. À défaut, notre ministre actuel sera comptable d’un gâchis financier phénoménal au résultat industriel quasi nul. Il est temps désormais de faire « en marche arrière » sur ces projets de centrales éoliennes côtières.
Poste par H.W

lundi 2 octobre 2017

Malgré l’avis contraire du commissaire-enquêteur

Éolien: un vœu, des doutes

La pression de la filière éolienne continue de s’exercer sur le territoire.

Filière d’avenir d’un côté, paysage défiguré de l’autre, les arguments et contre-arguments de
l’éolien s’entrechoquent depuis des années. Surtout en Picardie, l’une des régions de France les
plus prospères en mâts géants, au grand dam du président des Hauts-de-France,
Xavier Bertrand, qui répète publiquement sa répulsion pour les éoliennes qui coiffent notamment la basilique de Saint-Quentin.
Dans l’Aisne, les élus départementaux ont plutôt adopté une position de principe opposée
à la prolifération, en votant fin 2016 à l’unanimité un voeu de moratoire de l’éolien industriel. Dans
leur esprit, le stade de la saturation était en quelque sorte atteint.

C’est plutôt un « voeu pieux » pour l’arrêt des éoliennes, a réagi publiquement lundi
25 septembre en séance, le conseiller départemental Pascal Tordeux. L’élu du canton de Soissons, étiqueté parti radical, a tenu à raconter par le menu sa présence au sein de la commission départementale site et paysage en juillet dernier. « La séance était présidée par un sous-préfet. Un exposé a été fait sur les projets de cinq nouveaux sites éoliens.

Le rapporteur public était contre. L’architecte des Bâtiments de France était contre. Mais la Dreal (la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) était à chaque fois pour. » « Et le préfet a fini par signer un arrêté favorable »,a regretté l’élu soissonnais. Il se dit pour le moins surpris, avoue même douter sérieusement du juste équilibre des commissions et autres instructions.

Et s’il monte au créneau avec autant de vigueur, c’est que le 5e vice-président du Conseil départemental de l’Aisne sait trop bien que le Soissonnais longtemps épargné, est actuellement assiégé par les promoteurs privés.

Le village de Vauxcéré est défiguré, énumère Pascal Tordeux. Le préfet a signé le
28 août quatre arrêtés autorisant des centrales éoliennes, dont deux dans le Sud Aisne.
L’avis des populations est bafoué : le projet de Chouy avait reçu un avis défavorable 
du commissaire enquêteur lors de l’enquête publique ».
À se demander pour l’élu, si les consultations des populations concernées ont encore un sens !!!

Comment feront-ils

Pour le moment nous demeurons dans l'incertitude, dans un silence totale en ce qui concerne le cas du projet Éolien de Montmort, déjà en suspend depuis 9 mois après l'avis défavorable du commissaire enquêteur (début janvier 2017), ainsi qu'un première avis de DREAL (octobre 2016) comprenant de nombreuses observations négative sur le dossier soumis par le promoteur. A ce jour le préfet n'a toujours pas signé un arrêté pire encore le délai d'instruction du dossier ICPE à été prolonger par arrêté préfectorale, jusqu’au 17 décembre 2017.

Comme simple citoyen je me pose les questions suivantes : 
*Comment est-il possible qu'après la conclusion d'une enquête publique avec un avis défavorable, l'administration donnent encore son accord pour prolonger le dossier
* Prolonger une enquête publique après sa fermeture est-t-elle légalement justifiée 
* Qui à fait la demande pour cette démarche ? 
* Une nouvelle enquête publique est-t-elle envisageable ? 
* Quelle rôle joue le Maire de Montmort ?


Ce n’est pas en plantant des éoliennes géantes derrière chaque village que on va sauver notre planète !!!

Par NICOLAS TOTET | Publié le 26/09/2017
Texte édité et posté par H.W.

dimanche 10 septembre 2017

Le réchauffement climatique pour les nuls


Voici une vidéo, produite par la BBC de nos voisins britanniques, qui traite avec humour de l’exploitation politique du « changement climatique » par la Parasitocratie. Nous l’avons sous-titrée afin que les francophones puissent aussi la savourer.

Absolument à voir, cliquez sur le lien ci-dessous. 

Réchauffement climatique pour les nuls


lundi 28 août 2017

Démantèlement d’une éolienne jusqu’à 850.000 euros aux frais du PROPRIETAIRE ?

Un article d’Economie matin  Source du texte société Gaston Bessay, Ingénieur expert consultant international.) http://gbessay.unblog.fr/2017/08/26/demantelement-dune-eolienne-jusqua-850-000-euros-aux-frais-du-proprietaire-du-terrain/

Démantèlement d’une éolienne jusqu’à 850.000 euros aux frais du propriétaire du terrain.

Les USA comptent 14 000 éoliennes abandonnées, in-formation dans « AmericanThinker »
à l’occasion des désastres environnementaux des gigantesques fermes éoliennes dévastées de Kamaoa, de Tehachapi, et bien d’autres. Les sociétés qui les possédaient se sont évanouies. Les recherches de responsabilité sont difficiles ou impossibles. Ce scandale encore peu connu arrive très vite en France car les techniques utilisées sont les mêmes chez nous, puisque ce sont très souvent de mêmes fonds de pension qui possèdent ces éoliennes.

Les propriétaires ont loué leurs terrains aux promoteurs éoliens qui leur ont assuré tout prendre en charge et restituer le terrain « en l’état ». Des élus locaux et parfois des fonctionnaires ont aussi « rassuré » ces propriétaires aux côtés des promoteurs. Ils ignorent souvent que les éoliennes sont en fait revendues dès leur mise en service et simplement gérées par les promoteurs. 

Les promoteurs éoliens constituent pour chaque projet des sociétés coquilles au capital minimum de quelques milliers d’euros -comme c'est le cas ici avec ENERGIE EOLIENNE DE MONTMORT S.A.R.L. - dont les actionnaires changent au fil des années pour la majorité, selon des ramifications infinies en France et à l’étranger y compris dans les paradis fiscaux. 

La recherche de toute responsabilité en cas de problème risque de ne jamais aboutir. Alors que la finance n’hésite pas à abandonner des entreprises avec du personnel, il est encore plus facile d’abandonner des éoliennes. Les propriétaires subissent deux énormes menaces qui sont des bombes à retardement sur leur patrimoine et leur situation personnelle.
Ils devraient faire relire leur bail par des experts ou des avocats indépendants avant qu’il ne soit trop tard. Les jurisprudences les menacent à chaque instant selon la règle,                                      « pollueur-payeur » qui frappe le propriétaire des terrains.
La plupart du temps les contrats de location de terrain signés avec les promoteurs éoliens l’ont été à l’amiable, sans la présence d’un expert indépendant ou d’une association agréée de consommateurs. Il existe d’ailleurs de nombreux doutes sur la légalité de ces opérations par rapport à la législation sur la vente à domicile par des professionnels rappelée par la DGCCRF.

De nombreux baux risquent d’être non valables en cas de litige.
Deux menaces importantes les concernent : tout d’abord la défaillance pure et simple de la société avec la-quelle ils ont contracté, et donc des provisions de démantèlement qui les couvrent.  Malgré les dispositions légales contraignantes et le Code de Commerce, la plupart de ces sociétés ne publient même pas leurs comptes.  En est-il de même pour Energie Éolienne de Montmort SARL qui est administré par la société de Windstrom France et membre du groupe Windstrom Allemand ?
De ce fait, il est souvent impossible de vérifier que les provisions légales de démantèlement sont constituées. Plusieurs défaillances sont déjà survenues. L’un des principaux promoteurs éoliens français ne vient il pas de faire l’objet d’une opération financière atypique sur son parc éolien, devenu la propriété majoritaire d’une curieuse banque égyptienne jusqu’ici inconnue en Europe, et tout cela géré depuis l’étranger

L’autre menace est dans les socles en béton dont les propriétaires restent à vie responsables. Par un subterfuge, le démantèlement est prévu au ras du sol selon le Décret 2011-985 du 23 aout 2011. Mais cette astuce occulte les obligations bien plus importantes et réelles des articles L162-9 et suivants de la loi n° 2008-757 du 1er août 2008. Or chaque éolienne nécessite 2 à 3000 tonnes de béton souterrain, parfois plus. Ce béton et ses ferrailles sont d’importantes menaces de pollution ou de perturbation du sol et des nappes phréatiques.  A la moindre alerte, à la moindre sommation, c’est donc le propriétaire du terrain et non le promoteur éolien, qui sera recherché, par exemple par la police de l’eau, par un syndicat intercommunal, ou par une association de protection de la nature. Et de toute façon il faudra restituer le site dans son état initial à la fin du bail. Le coût complet de démantèlement d’une éolienne est chiffré par les entreprises spécialisées de 650 à 850 000 €. Les sommes provisionnées, quand elles le sont, ne sont pas de ce ni-veau. Le coût d’enlèvement de leur socle en béton hautement ferraillé n’est pas inférieur à 250 000 €, et encore s’il n’y a pas de pollution par les huiles des éoliennes.

Chaque éolienne contient 600 litres d’huiles industrielles dont plusieurs fuites ont été observées. Il suffit de dix litres d’huile pour polluer le sol en milieu naturel et atteindre un taux critique. L’éolien a cessé d’être prioritaire dans les énergies renouvelables avec les leçons décevantes de l’expérience sur 10 ans. Désormais les taxes et les aides vont décliner avec la réforme intervenue en Europe et en France à partir de 2017. Les tarifs de démarrage sont ramenés au niveau du marché, très inférieur, ainsi que vient de le confirmer le 20 avril 2017 une délibération de la Commission de Régulation de l’Energie.

La Californie ou Hawaï sont envahis d’éoliennes rouillées abandonnées. L’Ecosse, ou l’Allemagne, figurent parmi les premiers pays face au casse-tête d’assumer une quantité très importante de déchets de pales d’éoliennes dans les dix prochaines années, car les pales ont une durée de vie limitée et deviennent cassantes. Les seuls déchets de plastique de pales d’éoliennes atteignent 225 000 tonnes par an au niveau mondial selon Scottish Natural Heritage et le département spécialisé des systèmes industriels de l’Université d’Iowa USA (2016). Personne n’avait pensé à ce bilan carbone calamiteux. En fait, les propriétaires ont hérité en pleine propriété des immenses socles en béton implantés dans leur terrain, sans les voir, et sans le savoir. De toute façon, même si le démantèlement atteint son terme, ce qui est très aléatoire et hypothétique pour de nombreux cas, l’enlèvement du socle béton restera à leur charge, soit 250 000 euros par éolienne. Les baux de location signés par les promoteurs ne le disent pas, la plu-part du temps. A la moindre pollution, ce coût sera multiplié par trois. Si le promoteur fait défaillance et disparaît, comme malheureusement on le prévoit pour un certain nombre, l’intégralité du coût de démantèlement des éoliennes sera à la charge du propriétaire…et de ses enfants… car alors, il faudra débourser de 650 000 à 850 000 € par éolienne… pour garder son terrain !

Dans le cas du projet éolienne de Montmort,  WindStrom France et Energie Eolienne de Montmort S.A.R.L. (société coquille au capital minimum ) sont des sociétés soumises au droit français et donc à l’obligation de démantèlement et de remise en état. 
Le montant des garanties financières que constitue la société Energie Eolienne de Montmort S.A.R.L. pour le parc éolien sur la commune de Montmort soumis au régime ICPE d’autorisation et comprenant 4 aérogénérateurs est de 210 527 €, soit un peu plus que 50.000 euro par éolienne.

Aujourd'hui les retours sur les coûts réels de démantèlement sont encore peu connus en France, et même si on divise par deux les coûts de démantèlement chiffrés par les entreprises spécialisées, les garanties financières sont très loin d'être suffisantes. En effet, les risques d'une catastrophe liée à des projet des aérogénérateurs industriels sont bien réels. La pollution visuelle, la pollution naturelle, et les pertes financières sont donc inévitables et irréversibles pour les riverains, les propriétaires des terrains, et la commune de Montmort ainsi que ses alentours.

Posté par H.W


dimanche 30 juillet 2017

« La lutte contre les éoliennes est elle légitime ?


L’Agence Européenne de l’Environnement , bras armé de la Commission Européenne et chargée officiellement de transmettre les valeurs des émissions de gaz à effet de serre de l’Union Européenne aux Nations Unies dans le cadre de l’Accord de Paris a annoncé le 20 octobre 2015 dans un communiqué commun avec la Commission européenne que l’Union européenne diminuerait probablement ses émissions de gaz à effet de serre de 27 à 30% en 2030 par rapport à 1990, et non de 40% comme cela fut annoncé lors de l’Accord de Paris

Fin 2016, dans son Rapport annuel, l’Agence Européenne de l’Environnement a encore aggravé ses prévisions: en 2030, l’Union Européenne ne baisserait ses émissions de gaz à effet de serre que de 26 à 29%, et non de 27 à 30%. Comme en 2014, nous avions déjà baissé nos émissions de 24% par rapport à 1990, cela signifie que la politique européenne , basée principalement sur la promotion des énergies renouvelables et essentiellement sur l’éolien et le solaire, conduit à une quasi-stagnation de nos émissions (baisse de 2 à 5% en seize ans!).

Les données de l’Agence Européenne de l’Environnement ainsi que celles d’Eurostat, montrent que la promotion des énergies renouvelables intermittentes a diminué le rythme de baisse des émissions de gaz à effet de serre, rythme plus élevé à l’époque où éolien et solaire était peu importants.

Il ne s’agit pas d’un raisonnement , mais d’un fait observé.
L’explication est que l’introduction du solaire et de l’éolien est très chère par ses coûts directs et indirects ( en général omis, en particulier ceux de la désorganisation du marché)) et conduit à l’abandon des autres moyens de diminution des émissions de gaz à effet de serre (remplacement du charbon par le gaz, chute des investissements dans les bioénergies et recul du nucléaire).
On constate alors que solaire et éolien seuls ne parviennent pas, et de loin, à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Le cas caricatural est l’Allemagne où les émissions de gaz à effet de serre par unité d’énergie consommée sont similaires en 2016 et en 2005, alors qu’elles baissaient auparavant. Le coût des ENR en Allemagne fut de 24 milliards d’euros en 2016 et sera de 26 milliards en 2017. Tout cela pour un mix énergétique aussi sale aujourd’hui qu’il y a dix ans. Alors qu’avant il devenait de plus en plus propre. Lamentable!

Je vous envoie notre étude correspondant à l’Europe.
En résumé, en développant l’éolien à tout va, comme notre pays le fait actuellement, la France, non seulement ne contribue pas à la lutte contre le réchauffement climatique mais l’entrave.
Il est donc parfaitement légitime de s’ opposer aux éoliennes industrielles . Les sacrifices demandés aux populations riveraines n’ont pas de raisons d’être. Pire, nous sommes persuadés qu’ à la suite de la politique actuelle la France va perdre la première place mondiale pour ses performances climatiques décernée début 2017 par le Climate Action Network Europe (WWF, Greenpeace…) , comme résultat d’une politique aberrante et néfaste pour notre planète.

Bien à vous,
Lionel Taccoen, Directeur de la Lettre « Géopolitique de l’Electricité »

Posté par H.W

mardi 25 juillet 2017

Le rapport de la banque Mondiale paraît sans appel.

Métaux-les-besoins-colossaux-de-la-transition-énergétique

Les technologies requises pour limiter le réchauffement du climat feront grimper la demande de ressources naturelles.
C’est, selon la Banque mondiale, un risque majeur pour l’environnement.

Un avenir bas carbone ne se construira pas sans minerais ni métaux. Loin s'en faut. Pour contenir le réchauffement planétaire sous les 2 °C, comme ambitionné par plus de 170 pays signataires de l'Accord de Paris fin 2015, il faudra en fait en extraire d'énormes quantités, avance la Banque mondiale dans un rapport sur le rôle primordial que jouera le secteur dans une telle économie « verte ».

Le constat paraît sans appel« Le rapport montre clairement que la composition des technologies supposées alimenter le passage à une énergie propre - éolien, solaire, hydrogène et systèmes électriques - nécessite en fait significativement PLUS [sic] de ressources que les ­systèmes d'alimentation en énergie traditionnels », écrivent les auteurs qui se sont penchés sur trois grandes technologies renouvelables : l'éolien, le solaire et les batteries de stockage d'énergie.

Les besoins futurs ne seront absolument pas les mêmes selon que le réchauffement de la ­planète est limité à 2 °C, ou qu'il atteigne 4 °C voire 6 °C, les trois scénarios envisagés par l'organisation. Sans surprise, le premier scénario se révèle le plus « ressourçovore ». La demande de métaux pourrait doubler avec le boom des technologies éoliennes et solaires, dit la Banque mondiale. Mais c'est dans les accumulateurs électriques (batterie de stockage d'énergie) que l'exemple est le plus frappant : leur développement pourrait entraîner un bond de 1.000 % de la demande de lithium, si le monde prend les mesures requises pour contenir l'élévation de la température ­nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels.


Evidemment, beaucoup dépendra du nombre de turbines, de panneaux solaires ou encore de véhicules fabriqués - et donc des choix politiques des gouvernements. Le type de technologies déployées dans chacun de ces segments sera également déterminant. « Les technologies renouvelables qui émergeront comme les plus adaptées et les plus avantageuses seront essentielles pour définir le marché des matières premières sur les cinquante prochaines années », estiment les auteurs.

Le rapport se termine par : Compléter et non pas concurrencer « 

Si elle n'est pas correctement gérée, cette croissance de la demande de minerais et métaux pourrait aller à l'encontre des efforts et des politiques des pays riches en ressources pour atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés en matière de changement climatique », préviennent les auteurs. Une attention particulière devra également être portée pour que l'eau utilisée par les communautés locales et les écosystèmes ne soit pas trop fortement touchée.

L' intégralité d'article sur : 
https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/030454538803-metaux-les-besoins-colossaux-de-la-transition-energetique-2103122.php

Posté par H.W