dimanche 30 juillet 2017

« La lutte contre les éoliennes est elle légitime ?


L’Agence Européenne de l’Environnement , bras armé de la Commission Européenne et chargée officiellement de transmettre les valeurs des émissions de gaz à effet de serre de l’Union Européenne aux Nations Unies dans le cadre de l’Accord de Paris a annoncé le 20 octobre 2015 dans un communiqué commun avec la Commission européenne que l’Union européenne diminuerait probablement ses émissions de gaz à effet de serre de 27 à 30% en 2030 par rapport à 1990, et non de 40% comme cela fut annoncé lors de l’Accord de Paris

Fin 2016, dans son Rapport annuel, l’Agence Européenne de l’Environnement a encore aggravé ses prévisions: en 2030, l’Union Européenne ne baisserait ses émissions de gaz à effet de serre que de 26 à 29%, et non de 27 à 30%. Comme en 2014, nous avions déjà baissé nos émissions de 24% par rapport à 1990, cela signifie que la politique européenne , basée principalement sur la promotion des énergies renouvelables et essentiellement sur l’éolien et le solaire, conduit à une quasi-stagnation de nos émissions (baisse de 2 à 5% en seize ans!).

Les données de l’Agence Européenne de l’Environnement ainsi que celles d’Eurostat, montrent que la promotion des énergies renouvelables intermittentes a diminué le rythme de baisse des émissions de gaz à effet de serre, rythme plus élevé à l’époque où éolien et solaire était peu importants.

Il ne s’agit pas d’un raisonnement , mais d’un fait observé.
L’explication est que l’introduction du solaire et de l’éolien est très chère par ses coûts directs et indirects ( en général omis, en particulier ceux de la désorganisation du marché)) et conduit à l’abandon des autres moyens de diminution des émissions de gaz à effet de serre (remplacement du charbon par le gaz, chute des investissements dans les bioénergies et recul du nucléaire).
On constate alors que solaire et éolien seuls ne parviennent pas, et de loin, à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Le cas caricatural est l’Allemagne où les émissions de gaz à effet de serre par unité d’énergie consommée sont similaires en 2016 et en 2005, alors qu’elles baissaient auparavant. Le coût des ENR en Allemagne fut de 24 milliards d’euros en 2016 et sera de 26 milliards en 2017. Tout cela pour un mix énergétique aussi sale aujourd’hui qu’il y a dix ans. Alors qu’avant il devenait de plus en plus propre. Lamentable!

Je vous envoie notre étude correspondant à l’Europe.
En résumé, en développant l’éolien à tout va, comme notre pays le fait actuellement, la France, non seulement ne contribue pas à la lutte contre le réchauffement climatique mais l’entrave.
Il est donc parfaitement légitime de s’ opposer aux éoliennes industrielles . Les sacrifices demandés aux populations riveraines n’ont pas de raisons d’être. Pire, nous sommes persuadés qu’ à la suite de la politique actuelle la France va perdre la première place mondiale pour ses performances climatiques décernée début 2017 par le Climate Action Network Europe (WWF, Greenpeace…) , comme résultat d’une politique aberrante et néfaste pour notre planète.

Bien à vous,
Lionel Taccoen, Directeur de la Lettre « Géopolitique de l’Electricité »

Posté par H.W

mardi 25 juillet 2017

Le rapport de la banque Mondiale paraît sans appel.

Métaux-les-besoins-colossaux-de-la-transition-énergétique

Les technologies requises pour limiter le réchauffement du climat feront grimper la demande de ressources naturelles.
C’est, selon la Banque mondiale, un risque majeur pour l’environnement.

Un avenir bas carbone ne se construira pas sans minerais ni métaux. Loin s'en faut. Pour contenir le réchauffement planétaire sous les 2 °C, comme ambitionné par plus de 170 pays signataires de l'Accord de Paris fin 2015, il faudra en fait en extraire d'énormes quantités, avance la Banque mondiale dans un rapport sur le rôle primordial que jouera le secteur dans une telle économie « verte ».

Le constat paraît sans appel« Le rapport montre clairement que la composition des technologies supposées alimenter le passage à une énergie propre - éolien, solaire, hydrogène et systèmes électriques - nécessite en fait significativement PLUS [sic] de ressources que les ­systèmes d'alimentation en énergie traditionnels », écrivent les auteurs qui se sont penchés sur trois grandes technologies renouvelables : l'éolien, le solaire et les batteries de stockage d'énergie.

Les besoins futurs ne seront absolument pas les mêmes selon que le réchauffement de la ­planète est limité à 2 °C, ou qu'il atteigne 4 °C voire 6 °C, les trois scénarios envisagés par l'organisation. Sans surprise, le premier scénario se révèle le plus « ressourçovore ». La demande de métaux pourrait doubler avec le boom des technologies éoliennes et solaires, dit la Banque mondiale. Mais c'est dans les accumulateurs électriques (batterie de stockage d'énergie) que l'exemple est le plus frappant : leur développement pourrait entraîner un bond de 1.000 % de la demande de lithium, si le monde prend les mesures requises pour contenir l'élévation de la température ­nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels.


Evidemment, beaucoup dépendra du nombre de turbines, de panneaux solaires ou encore de véhicules fabriqués - et donc des choix politiques des gouvernements. Le type de technologies déployées dans chacun de ces segments sera également déterminant. « Les technologies renouvelables qui émergeront comme les plus adaptées et les plus avantageuses seront essentielles pour définir le marché des matières premières sur les cinquante prochaines années », estiment les auteurs.

Le rapport se termine par : Compléter et non pas concurrencer « 

Si elle n'est pas correctement gérée, cette croissance de la demande de minerais et métaux pourrait aller à l'encontre des efforts et des politiques des pays riches en ressources pour atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés en matière de changement climatique », préviennent les auteurs. Une attention particulière devra également être portée pour que l'eau utilisée par les communautés locales et les écosystèmes ne soit pas trop fortement touchée.

L' intégralité d'article sur : 
https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/030454538803-metaux-les-besoins-colossaux-de-la-transition-energetique-2103122.php

Posté par H.W




mercredi 19 juillet 2017

L'étude sur la baisse du vent passée sous silence au nom d'enjeux financiers !

Le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) - organe international chargé d’évaluer les travaux scientifiques consacrés aux changements climatiques, créé en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) - constate une baisse du vent de - 10% en Europe, voire -20% en France de nature à remettre en cause la filière éolienne. « 

Il est notoire que des études de circonstances sont réalisées sur les opérations d’éoliennes pour justifier leur implantationCes études sont réalisées en seulement quelques mois sur la base de modèles informatiques non homologués par les instances officielles, et sur une durée très courte incompatible avec les bases de la météorologie.

Les études de vent servent avant tout à établir un chiffre d’affaires optimiste qui valorisera l’opération, et donc sa revente à des financiers, dès sa mise en fonctionnement 








Le thème de l’écologie est sans aucun doute celui qui fait l’objet de la plus grande attention de l’opinion. Alors que le moindre iceberg est surveillé dans l’Arctique, alors que le niveau des lacs est mesuré tous les ans, alors que les iles du Pacifique sont observées à la loupe, la diminution sensible et régulière du vent en Europe appelle les décisions nécessaires.

On comprend que la filière éolienne fasse silence par tous les moyens sur cette découverte scientifique. Alors que cette filière a largement été inspirée par l’aubaine d’une taxe fixe payée par le contribuable pour profiter de l’énergie gratuite du vent, la diminution du vent remet fortement en question ce procédé dont on nous dit qu’il doit remplacer les énergies fossiles. Cette solution fragile et coûteuse est condamnée à l’échec, et il est insupportable de jouer avec l’espoir de la population.

Alors que les lobbies sont fortement contestés au niveau européen pour leurs actions discutables et les soupçons réguliers de corruption, le silence fait sur cette annonce scientifique par un groupe de travail du GIEC est très gênant. Les études Négawatt/Ademe, en sont  infirmées et ridiculisées dans leur manque de rigueur scientifique, alors que cette publication d’une équipe officielle du GIEC est connue depuis 2010. Il y aurait même lieu de demander une enquête sur les influences qui ont pu les concerner pour avoir sciemment ignoré cette source officielle.

» (Source : Ludovic Grangeon expert conseil en assistance aux entreprises et services publics, – 11/07/2017, economiematin.fr).  

lundi 17 juillet 2017

Mais puisque je vous dis que les éoliennes ne font pas de bruit

 
Alors que, depuis ce matin, les salariés de Franceole manifestent au Creusot, la Fédération Environnement Durable (FED) nous informe que:


ParisLe bruit de nouvelles éoliennes peut justifier l’annulation de l’achat d’une maison si l’acquéreur la réclame.

L’acquéreur, confronté à cette nuisance, peut en effet invoquer sa propre erreur d’appréciation qui a vicié son consentement, surtout s’il s’est montré préoccupé par l’environnement avant d’acheter, juge la Cour de cassation.

Bien que personne ne soit fautif, l’erreur d’une des parties entraîne un défaut de son consentement qui justifie la remise des choses dans leur état antérieur, c’est-à-dire la restitution réciproque de la maison et de son prix, admettent les juges.

La construction d’éoliennes n’étant pas une question d’urbanisme, elle peut ne pas être signalée à ce titre au futur acquéreur qui chercherait à s’informer à la mairie sur les projets d’urbanisme, observent les juges.

Ce futur acquéreur ne peut donc pas se plaindre qu’elle ne lui ait pas été signalée. Il lui aurait fallu poser précisément la question d’un projet d’implantation d’éoliennes. Mais quoi qu’il en soit, même informé du projet, le vendeur pouvait commettre une erreur quant à l’importance de ses conséquences.

En somme vendeur, acquéreur, notaire et administrations sont excusables puisque, tout en connaissant le projet, personne ne pouvait imaginer l’ampleur des nuisances. Ce n’est qu’à leur apparition que l’acquéreur a pu constater que s’il avait su, il n’aurait pas acheté.

(Cour de cassation, Troisième chambre civile, 29 juin 2017, Z 16-19.337).

En savoir plus sur http://montceau-news.com/economie/399076-quand-lactualite-se-telescope.html#2XV5HeRxpxMqZTi2.99

mardi 11 juillet 2017

Panneaux solaires produiront 30 à 60 % de plus de déchets électronique que ......

Au cours de la dernière décennie, des millions d'Américains ont mis des panneaux solaires sur leurs toits afin de réduire leur impact sur l'environnement.

Mais une nouvelle étude constate que les ménages dotés de toits solaires produiront 30 à 60 % de plus de déchets électroniques que les ménages sans toits solaires.



La nouvelle étude fait suite à une autre étude du PE qui a révélé que l'énergie solaire produit 300 fois plus de déchets toxiques que les centrales nucléaires par unité d'énergie.


l'énergie solaire produit 300 fois plus de déchets toxiques 


Les panneaux solaires deviennent des déchets électroniques lorsqu'ils sont à la retraite après 20 ans, et seule l'Union européenne exige que l'industrie solaire assume la responsabilité de ses déchets.
Le ménage américain moyen produit 1 140 kg de déchets électroniques sur 20 ans par rapport aux ménages solaires qui produisent entre 1 500 kg et 1 900 kg sur 20 ans, selon la taille de leur système solaire.

La production de déchets électroniques a progressivement augmenté, mais pour éviter de faire des prévisions, l'étude conserve la génération de déchets électroniques non solaires aux niveaux de 2014, les données de la dernière année sont disponibles.L'estimation de la limite inférieure pour la production de déchets électroniques solaires est basée sur un système solaire à la maison sur le toit offrant 50 pour cent de la consommation annuelle annuelle moyenne d'électricité résidentielle américaine, tandis que l'estimation de la limite supérieure est basée sur un système solaire fournissant 100 pour cent.

Le taux médian de dégradation des panneaux solaires est de 1% de perte d'efficacité par an, et l'industrie solaire considère les panneaux prêts à être retirés lorsque les panneaux se dégradent à 80% de leur capacité de production initiale.

Notes méthodologiques:  La production annuelle de déchets électroniques par habitant est supposée être constante aux niveaux de 2014 sur 20 ans. L'analyse calcule les déchets électroniques par ménage en utilisant les données du recensement des États-Unis 2010 sur la taille du ménage. Les données de l'EIE 2015 pour la consommation d'électricité résidentielle américaine devraient rester constantes sur 20 ans.
Facteur de capacité supposé de 15% pour PV sur le toit

Ajoutons le désir de s'orienter vers la fin des véhicules diesel et essence à horizon 2040, ce qui veut dire qu'il va falloir les remplacer principalement par (31 millions en France) des véhicules électriques, équipé avec des batteries Lithium, durée de vie 8 à 10 ans. (selon les fabricants)
                
                                                                    
Posté par H.W



vendredi 7 juillet 2017

Un groupe international d’experts du climat et de l’énergie interpelle le Président Macron

Un groupe international de près de 50 experts du climat et de l’énergie vient d’adresser un message au Président Macron. 
Il salue son engagement en faveur de la taxation des émissions de gaz carbonique. Mais il attire son attention sur les effets négatifs d’une réduction de la part d’électricité d’origine nucléaire. Il prévient que celle-ci conduirait à une plus grande utilisation d’énergies fossiles, alors que la France a un des plus faibles taux d’émissions de CO2 par habitant.
Il s’appuie sur l’exemple allemand dont la fermeture de centrales nucléaires et les investissements considérables dans l’éolien et le solaire n’ont pas conduit à une réduction des émissions de CO2. 
Il prédit également, si la France suivait le mauvais exemple allemand, une augmentation importante des factures d’électricité pour les ménages et les entreprises, et un impact très négatif sur les exportations de la filière nucléaire française.
Les experts exhortent au contraire la France à poursuivre la décarbonatation de l’électricité à partir de toutes les sources propres, afin de remplacer les combustibles fossiles dans les transports et le chauffage.

→ accédez à l’original du message et à la liste des signataires :

→ accédez à la traduction française du message et la liste des signataires :

Posté par H.W

lundi 3 juillet 2017

Dans la Nièvre, même combat

Un projet d’éoliennes en pleine forêt fortement contesté par les riverains et les élus

Agnès Devoucoux, maire (PS) de Saint-Germain-des-Bois : « Comment peut-on venir massacrer une forêt pour mettre de l’éolien ? »


Ce reportage a été diffusé jeudi dernier au JT 12/13 Bourgogne de France 3 :